Un soir mon père était assis près d’un feu de camp avec ma mère. Installées les unes contre les autres dans ce feu, les bûches formaient une sorte de tipi. En les regardant, mon père eu une idée : il se mit à les séparer une par une, les mettant de côté.

À chaque bûche qu’il enlevait, cette belle flambée diminuait et il ne resta finalement plus que quelques petites flammes timides, par ci par là. Ce feu, qui devait réchauffer et embraser les bûches, n’était plus. Sans trop attendre, il se mit à les recoller une par une.

Grâce au brasier central et à ces petites flammes qui étaient restées allumées, le feu repris sa vigueur. Plus il les réunissait ensemble et plus le feu augmentait.

Vous savez, chaque membre d’une famille, d’une église, est « une bûche » .

Ensemble, collés les uns sur les autres, nous sommes un feu qui réchauffe les gens autour. Mais si une seule bûche se détache des autres, le feu diminuera et la chaleur sera moins intense. Plus les bûches se détachent ou s’éloignent des autres, plus le feu ne deviendra que quelques flammèches qui finiront par s’éteindre.

Nous devons rester unis les uns aux autres et former ce seul feu, afin de réchauffer abondamment les gens qui en ont besoin pour qu’ils puissent ressentir notre chaleur, notre amour, notre éclat.

Peu importe l’état de votre famille ou de votre église, dites-vous qu’aussi longtemps qu’il y aura un brasier (Jésus-Christ) il y aura toujours l’espoir d’avoir un feu vivant!

— Michaël Dumont, Défi Jeunesse