Défi Jeunesse Québec, une référence !

Une délégation du centre Défi Jeunesse de Winnipeg s’est rendue à Lotbinière mercredi le 23 septembre 2009 pour s’en­ quérir du fonctionnement des Moissonneurs Solidaires.

Comment peut-on, avec des étudiants jugés non-fonctionnels en société et avec l’aide de dirigeants non-formés en culture maraîchère, réussir à livrer plus de 100 tonnes de nourriture aux pauvres ?

Avons-nous la capacité de notre rêve de devenir le garde-manger des pauvres du Québec ? La réponse c’est oui. La condition c’est ensemble, d’un même cœur, d’une même pensée, avec une série d’actions concertées visant un résultat concret et s’assurant d’une gestion simple, souple et efficace.

La réponse est dans la mobilisation des ressources qui, de par leur mission, leur appel ou leur cœur, désirent un tel résultat, soit de nourrir ceux qui ont faim.

Un agronome compétent, un maraîcher expérimenté, une terre fertile, un centre de distribution alimentaire efficace, beau­coup de volonté, de détermination, d’en­ ga­gement et de discipline de la part d’une équipe de jeunes adultes qui carburent à l’idée de faire du bien à tous ceux qui sont dans le besoin, voilà la recette de la réussite spectaculaire des Moissonneurs Solidaires.

Cet échange d’ex­pertise avec l’équipe du Manitoba a été plus que salutaire pour les deux groupes, qui se doivent d’innover dans la manière d’amener tous ces mendiants d’espoir, d’écoute et d’attention à mieux se connaître, à grandir et à devenir des citoyens responsables dans cette société qui a désespérément besoin de modèles.

Ronald Lussier,
Directeur général

Lettre à mon grand-père

Salut mon cher grand-papa,

Je t’envoie encore, bien fidèlement, le montant que j’ai prévu t’envoyer mensuel­lement pour la dette que je te dois. J’en profite pour t’écrire, pour te dire des choses que j’ai envie de te partager et que je ne pour­rais pas te partager au téléphone en 15 minutes… Grand-papa le message qui va suivre, tu l’as peut-être déjà entendu, mais lis-le, simplement parce que c’est un témoignage de mon amour pour toi. Je veux te partager ce que j’ai de plus précieux dans cette existence parce que je t’aime. Considère que ces mots envers toi ont plus de valeur à mes yeux que l’argent que je t’envoie.

Je sais grand-papa que tu étais prêt à tout effacer ma dette… En fait, tu l’as déjà fait à maintes reprises dans le passé et cela n’a pas porté fruit… Je ne me base pourtant pas sur mes expériences passées pour prendre mes décisions aujourd’hui. Non, mon fondement est plutôt Christ. C’est-à-dire demeurer en Lui en l’honorant, en Lui obéissant, non pas par contrainte, mais parce que Dieu m’aime et moi aussi je L’aime. Je Lui fais confiance et seul Lui sait réellement ce qui est mieux à faire… Et, dans ce cas-ci, j’ai choisi d’obéir à Dieu, car c’est Lui qui m’a conduit à faire cette démarche de remboursement auprès de toi. J’obéis parce que j’aime le Seigneur et je sais que chaque chose que je fais en accord avec Sa volonté contribue à l’avancement de son plan, celui de répandre Son amour parmi les nations, parmi les familles aussi… Car oui, grand-papa, je crois que Dieu est assez grand et aussi assez petit pour entrer dans le cœur de chaque personne, même le tien aussi…

Mais chacun de nous a le choix de le laisser entrer ou de passer à côté. Dieu nous a laissécette liberté de l’aimer… ou de l’ignorer…

Je vis la vérité présentement, grand-papa.

Je la déguste et bien qu’elle ne soit pas nécessairement facile à vivre, elle me donne une paix, une assurance que si demain je meurs, je sais où je vais, je sais avec qui je vais : Jésus !

Je tiens à te remercier grand-papa pour ton amour envers moi. Pour toute la patience, la tolérance, la générosité et la compassion que tu m’as témoignées. Pour toutes ces dettes que tu as effacées. Pour toutes ces méchancetés de ma part que tu as oubliées.

Merci grand-papa pour ta bonté.

Jésus a fait comme toi ! Mais il n’a pas simplement effacé une dette matérielle. Il efface mes péchés, me pardonne, oublie mes fautes et me donne Son amour en échange. Cela suppose donc que je dois Lui remettre ma dette et demeurer en Lui. Car ce qui est imparfait (l’homme) ne peut entrer en présence de ce qui est parfait selon la justice de Dieu… Mais merci Seigneur, Christ a payé la dette à notre place en prenant la liberté d’un homme et se sacrifiant pour nous, mourant, souffrant à notre place.

Grand-papa je t’aime, et je ne veux surtout pas passer à côté de cette occasion de te partager ce trésor que j’ai découvert… Ce Jésus qui sauve, qui guérit, qui bénit et fait renaître, Il est aussi présent pour toi…Grand-papa il ne te reste pas beaucoup d’année à vivre, c’est la réalité. Je ne peux te forcer, Dieu ne le veut pas non plus, mais désormais tu es conscient de son désir et aussi du mien pour toi, considère-le donc. Croire en Christ signifie se confier en Lui, se donner à Lui. Comme un homme le fait avec une femme quand il choisit de prendre sa main et de vivre avec elle.

Sache que je prie pour toi, pour que ce message entre dans ton cœur avant qu’il soit trop tard, quoi que la famille ou les autres puissent en dire autour de toi… Je prie aussi pour eux, mais en particulier pour toi… Je sais que ce sujet te rend mal à l’aise, parce qu’il nous sort de notre confort, de la réalité qu’on a acceptée de croire, de vivre, bien qu’elle ne soit pas véritable…

Sur ce, je te laisse. Sache que je continuerai à te respecter et à t’aimer peu importe la façon dont tu réagiras à ce message… Au plaisir de te reparler grand-papa, salut !!!!

Jean 3 :16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle !»

Vois l’amour de Dieu qui a osé s’abaisser en prenant une forme humaine et en se laissant mépriser par amour pour nous!!! Il est digne d’être adoré !!! Voilà la raison pour laquelleje vis aujourd’hui !!!

— Extrait d’une lettre d’un étudiant à son grand-père

Compte rendu du tournoi annuel de golf 2009

C’est sous un ciel parfaitement enso­leillé que s’est déroulée la 7 ième édition du tournoi de golf bénéfice. Cent vingt-quatre (124) golfeurs en ont profité pour faire valoir leurs talents, certes, mais surtout pour contribuer à l’oeuvre de Défi Jeunesse Québec. Pour les non-golfeurs, un souper bénéfice était également offert, de telle sorte que près de 200 repas, totalement bœuf, ont été servis. Tout au long du repas de nombreux prix de présence ont été attribués, pour culminer en fin de soirée avec le tirage d’un forfait de pêche et d’un écran « plasma » 42’’, gagnés, non sans efforts, par messieurs Jacques Laroche et Jacques Robitaille.
Techniquement, l’équipe gagnante du tournoi fut celle composée de messieurs François Cloutier, Robert Côté, Jean Morin et Yves Néron. Nous croyons cependant que les vrais gagnants sont chacune des personnes présentes en soirée, parce que bénies par les chants de l’ensemble vocal de Défi Jeunesse Québec et touchées par les témoignages émouvant d’étudiants transformés.
Merci à tous les participants et commanditaires qui ont permis d’amasser, cette année encore, un montant net de l’ordre de 16 000 $ pour continuer l’œuvre.

Ensemble

Un soir mon père était assis près d’un feu de camp avec ma mère. Installées les unes contre les autres dans ce feu, les bûches formaient une sorte de tipi. En les regardant, mon père eu une idée : il se mit à les séparer une par une, les mettant de côté.

À chaque bûche qu’il enlevait, cette belle flambée diminuait et il ne resta finalement plus que quelques petites flammes timides, par ci par là. Ce feu, qui devait réchauffer et embraser les bûches, n’était plus. Sans trop attendre, il se mit à les recoller une par une.

Grâce au brasier central et à ces petites flammes qui étaient restées allumées, le feu repris sa vigueur. Plus il les réunissait ensemble et plus le feu augmentait.

Vous savez, chaque membre d’une famille, d’une église, est « une bûche » .

Ensemble, collés les uns sur les autres, nous sommes un feu qui réchauffe les gens autour. Mais si une seule bûche se détache des autres, le feu diminuera et la chaleur sera moins intense. Plus les bûches se détachent ou s’éloignent des autres, plus le feu ne deviendra que quelques flammèches qui finiront par s’éteindre.

Nous devons rester unis les uns aux autres et former ce seul feu, afin de réchauffer abondamment les gens qui en ont besoin pour qu’ils puissent ressentir notre chaleur, notre amour, notre éclat.

Peu importe l’état de votre famille ou de votre église, dites-vous qu’aussi longtemps qu’il y aura un brasier (Jésus-Christ) il y aura toujours l’espoir d’avoir un feu vivant!

— Michaël Dumont, Défi Jeunesse

Merci à la fondation L’OEuvre Léger

La fondation L’OEuvre Léger, repré­sentée par son directeur général M. Stéphane Febrari, ainsi que par Mme Marianne Girardin, spécialisée dans l’étude des demandes d’aide financière, a rencontré les 17 étudiants de Jeunesse Québec pour un échange des plus valorisant.

Des discussions ont également eu lieu, avec les autorités du centre, au sujet de l’appui de la fondation dans le cadre de ses programmes « Recours des sans-abri » et « Partenaires contre la violence et la faim ». La fondation a consenti un montant de 15 000 $ qui a servi principalement à l’achat d’équipements aratoires pour la préparation des sols.